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ryuurei-tatsu
18 novembre 2012

Page 2

 – Que se passe-t-il major?

 – Je ne sais pas, mon colonel. Après avoir répartit les gars, je suis allé faire un tour pour inspecter le camp. D’abord les animaux ont commencés à se taire puis le vent à sont tour s'est tu.

   Pour vérifier les propos du major, elle jetât un regard à la forêt environnante. Aucune feuille ne bougeait, ce qui rendit l'ambiance oppressante et l'air suffoquant par le manque d'air dû à la tombé du vent. Là où la vie s'exprimait par des chants, des grognements et des sifflements, un silence de mort s'imposait.

   Les humains étrangers à ses lieux attendaient en silence de comprendre ce qu'il se passait. Mais ils ne savaient pas pourquoi ils patientaient sans faire de bruit. Petit à petit une peur s'insinuait à leur esprit, engourdissant leurs membres et brouillant leurs sens. Une peur venant des tréfonds des ages voulant les avertir du danger. Ces soldats aguerris surveillaient les alentours comme des bêtes prises au piège. Roulant des yeux dans leur orbite, le souffle court et une sueur froide descendant dans leur dos, ils attendaient. Et le temps passait. Ils n'auraient su dire combien de temps il s'était passé. La pression qu'imposait la peur mit leurs nerfs à vifs. Les militaires étaient prêts à craquer quand Il comprit que le moment était venu.

   Humant l'air, Il pouvait ressentir la peur qu'émanait de chacune de ses proies. Celles qui se cachaient dans le petit monticule en diffusaient le plus. Cherchant une brindille au sol et marchant dessus volontairement, Il déclarait la chasse ouverte. Les petites créatures sursautèrent et commencèrent à trembler. Il devait maintenant les pousser à l'erreur.

   Il poussa un léger grognement, mais pour ses cibles, ce fut le déclencheur qui brisa leur volonté. Elles étaient prêtes. Choisissant la proie la plus proche, Il banda ses muscles et s'élança. Alors que la peur de ses petits êtres s'embrasait, Il fonça la gueule grande ouverte en rugissant. Étant beaucoup plus rapide qu'eux, Il avait atteint son objectif et avait mordu profondément dans les chairs, avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir. Repartant se mettre à couvert avec son butin, Il entendait des cris derrière lui, mais il était trop tard, la forêt lui redonnait l'avantage. Déposant sa première victime au pied d'un arbre, Il commença à faire le tour de la clairière pour trouver un angle d'attaque. Il ne pouvait les laisser en vie, sinon ils lui donneraient la chasse, Il devait en profiter. Une odeur d'urine imposante lui indiqua sa prochaine cible.

   Tout en réfléchissant à la situation, le colonel tentait de calmer les battements de son coeur. Les soldats tout autour d'elle paniquaient, elle devait rétablir l'ordre, ou bien, ils se feraient tailler en pièces.

 – C'était quoi ce monstre ?!? Glapit un soldat aux aboies.

 – Je ne sais pas, répondit un autre soldat derrière une caisse. Mais ce que je sais, c'est que ça a emporté Björn, comme une poupée de chiffon! Hey, on devrait se regrouper.

   L’initiative du soldat la sortant de ses réflexions, elle se mit à chercher ses hommes. Les soldats désorganisés étaient éparpillés un peu partout. Elle n'avait plus le temps de réfléchir, place à l'action.

 – Major ! Aboya-t-elle.

   Il était accroupit derrière une tente et accourut en un instant.

 – Oui, colonel !

 – On se regroupe, formez une ligne défensive autour de la tente des civils. Couvrez tous les fronts, il peut revenir de tous côtés.

 – Bien mon colonel.

   Et ils se mirent à relever chaque soldat écroulé de peur ou même baignant dans leur urine, en leur ordonnant de se regrouper et de se placer en cercle.

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ryuurei-tatsu
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